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Le Famensi est en rase campagne à 60 km à l'ouest de Xian la construction moderne la plus folle que nous ayons jamais vue,

à la base elle fait au moins 300m;

l'esplanade devant au moins trente hectares.

Ces cylindres de soie brodée font quinze mètres de long,

 ils sont dans le hall de la salle de prière.

On accède à ce bâtiment au bout d'une allée d'un kilomètre de long, bordée des dix statues immenses de boddhissatvas

et à l'autre bout de l'allée il n'y a pas moins de trois portes colossales

consécutives avec entre elles des bassins, des rangées d'éléphants de pierre et une fleur de lotus.

Tout cela est tout récent la construction a commencé en 2000

et vient de s'achever.

Quand tous les espaces dallés ou pavés sont pleins de monde cela doit faire des centaines de milliers de fidèles, voire d'avantage.

Heureusement, après le Famensi qui nous a laissé perplexes, Nous sommes allés voir deux tombeaux de l'époque des Tangs, le huitième siècle après JC.

Ils sont ornés de peintures étonnantes de fraicheur.

De ces tombeaux les archéologues ont aussi extraits un grand nombre de statuettes de terre cuite vernissée ou non qui sont des merveilles, sans doute ce que l'art chinois a produit de plus séduisant.

Il y en a beaucoup exposées dans des niches le long du couloir en pente qui mène à la tombe elle-même au centre du tumulus et dans deux salles annexes modernes.

Cette urne funéraire vieille de deux mille ans doit rappeler quelque chose à Anne Marie qui s'amusait jadis à faire des maquettes de maisons en terre cuite dignes de figurer dans un tombeau princier de l'époque des Han.

Dès cette époque les chinois avaient des techniques semi-industrielles de production de mobilier funéraire.

 

Ces papillons par contre sont tout récents;

c'est dans un hôtel au petit déjeuner que deux personnes vendaient

des rouleaux peints et nous avons vu des gens en acheter, pas cher,

cent yuans le rouleau de 180x80.

Le papillon occupant moins de un pour cent de la surface peinte, le peintre de papillons ne peut être érminéré plus d'un yuan par papillon:

combien en peint-il à l'heure? nous ne l'avons pas vu faire.

Nous savions que le Sichuan est la terre d'élection des pandas et nous en avons vu un grand nombre de très beaux et très amusants dans un centre de recherche sur les pandas proche de Chengdu: on croirait que ces animaux ont été inventés à seul fin d'amuser et de réjouir les êtres humains.

Un jeune panda croquant avec applcation du bambou

est un spectacle irrésistible.

Par contre nous ne savions pas qu'en 1986  ont été faites des découvertes archéologiques majeures à une quarantaine de kilomètres de Chengdu:

un ensemble de masques de bronze d'une incroyable beauté, exposé sur le site de leur découverte dans un musée construit pour eux.

Ces masques datent de 1200 avant JC, l'endroit était la capitale d'un petit royaume Shang auxquels ont succédé les Chu.

Les archéologues se perdent en conjectures sur la fonction

de ces masques retrouvés par centaines.

Ce dernier fort élégant objet est encore plus vieux: quatre mille ans!

Le casque est en pierre.

Nous n'avons pas réussi à comprendre vraiment ce qui est

authentique, les reproductions vendues ressemblent tellement

à l'original que c'en est inquiétant.

Apparemment seul un archer a été retrouvé intact.

     Tout est très étonnant mais les deux chariots sont vraiment le clou!