Nous logeons à l'entrée de la zone lacustre qui fait d'Inle un endroits unique au monde, c'est la zone où eau et terre ne sont plus distinguables et se partagent le territoire de façon inextricable. Le lac n'est plus qu'un lacis de canaux de toutes tailles, aux bords recouverts de jacinthes d'eau, certains de ces canaux ont tout juste la largeur de la barcasse, d'autres sont de larges avenues.
A moitié sur l'eau et à moitié sur la terre qui affleure à peine, sont construits plusieurs assez gros villages, dont les maisons sont sur pilotis.
Dans le village où nous allons déjeuner, les rues sont des canaux et les gens se déplacent en barque : en déjeunant, de la salle du restaurant qui domine le carrefour central,
nous regardons le merveilleux embouteillage de bateaux, gros bateaux chargés de marchandises, bateaux chargés de touristes ou de locauxAu centre du village, les maisons sont toutes sur pilotis et ouvrent sur le canal-rue par un débarcadère. Elles sont assez grandes, beaucoup ont deux étages, certaines trois et elles sont bien alignées le long du grand canal central et de canaux affluents perpendiculaires. Une zone solide de terre ferme entoure la pagode et son stupa et est assez grande pour que s'y tienne le marché. Ce qui est amusant c'est que les gens enclosent de bambou des terrains aquatiques entourant la maison et qui peuvent contenir des bâtiments annexes à usage agricole ou artisanal.
Et un autre chose amusante sont les jardins où les planches de terre, destinées à recevoir des plantations de légumes, sont entourées d'eau, les horticulteurs vont y travailler en barque mais nous n'avons pas eu l'occasion de les voir manœuvrer leurs barques dans cet espace très réduit, nous ne savons pas ainsi comment ils font pour, ayant sarclé une planche de légumes, passer à la suivante avec leur barque. Ces jardins sont aussi enclos, toujours de bambou et possèdent une porte faite de trois tiges de bambou qui coulissent dans de trous forés dans les montants verticaux.
Commentaires
L'eau n'inspire pas confiance dans ces photos. S'y baigner semble imprudent. Mais le village sur pilori est très pittoresque et la visite vaut le détour avec un petit voyage dans ces barges plates en prime. :-)
Pour photo
« jardins où les planches de terre, destinées à recevoir des plantations de légumes sont entourées d'eau »
A mon avis ce sont des jardin sflottants comme à Phnom Penh
Bonne route
Claude
Merci pour ce voyage en photos, magnifique! impressionnant. Et dire qu'on peut être birman! les gens savent-ils un peu d'anglais, ou bien est-ce très rare? le mot "stupa" veut dire quoi? On a vu aujourd'hui à Esery P,C et M. Je vous embrasse g
Les "bandes de terre" de la dernière photo ne seraient- elles pas, en fait, des bandes de tiges entrelacées qui flottent sur l'eau ?
Ouppps ! j'ai oublié le dernier C du pseudo. IIl a pourtant de l'importance.
Très belle et imposante cité lacustre.
Une idée du nombre d'habitants ?