retourenasie

L'ordinateur a refusé de repartir pendant deux heures, puis il est reparti sans qu'on sache pourquoi et sans qu'on sache pour combien de temps!

L'éléphante sur le dos de laquelle nous étions en compagnie d'un cornac tout jeune et d'un "guide nature" (escogriffe déplaisant et nul) s'est arrêtée et a refusé d'avancer: elle n'est repartie au bout d'une heure que quand deux autres éléphants, dont une jeune mâle, appelés à la rescousse, sont arrivés: avec de la compagnie, notre vielle éléphante a consenti à nous ramener au campement.

Près de Lumbini, à la frontière indienne, nous avons trouvé trois hameaux habités par des riziculteurs éleveurs de bovins.

Les bovins mangent de la paille de riz hachée et mélangée à de l'eau.

Les bouses mises à sécher sur les murs des maisons, sont ensuite entassées, et je suppose vendues,

car il fait vraiment très chaud en toutes saisons.

Comme tous les népalais, ces gens aiment les pigeons et en élèvent dans de charmants petits pigeonniers de terre sèche.

Voici un grenier à riz, il y a une aire à battre et

un hache-paille dans chaque cour.

Ces trois hameaux nous ont beaucoup plu et émus, car à l'évidence dans un an ils n'existeront plus, les briques, les parpings, les ferrailles sont déjà là.

Voilà, nous sommes revenus hier matin sans encombre et j'achève ce blog en remerciant tous nos lecteurs et tous ceux qui ont eu la gentillesse de rédiger des commentaires.

Nous avons vu de très belles choses et en sommes très heureux, nous avons aimé la Birmanie dont on imagine comment elle va pouvoir sortir de sa léthargie et de sa pauvreté en conservant son charme, nous avons été comme la fois précédente ébahis devant le chantier inimaginable qu'est la Chine partout, dans les villes et dans les campagnes, dans les coins les plus reculés, mais les régions visitées cette fois sont moins aimables que la Chine du sud où nous étions précédemment et nous sommes passés dans des villes que certainement nous n'aimerions pas habiter.

Et le Népal nous a attristés par son developpement totalement anarchique, un océan de constructions de piètre qualité qui dévore tout et menace à court terme la beauté des sites et l'agrément de se promener dans ce pays.